En exigeant la suppression du poste de vice-président de la transition, le Mali est-il victime d’une ingérence des chefs d’État de la CEDEAO ? Pour plusieurs observateurs de la scène politique, c’est de bonne foi que les présidents de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest agissent ainsi pour le bonheur du Mali et des Maliens. En tout cas, les premiers pas des autorités de la transition ne rassurent guère. Avec les dernières audiences à Koulouba, entre le président et le Vice-président, c’est « ton pied mon pied », un véritable marquage à la culotte. Un comportement qui n’est pas de nature à rassurer les partenaires, même si des internautes estiment que vouloir maintenir des sanctions contre la République du Mali alors qu’il est établi une véritable volonté du Peuple malien d’adhérer au changement politique est anormal. Les mouvements des militaires autour des postes stratégiques au sommet de l’État alors qu’ils seraient plus utiles ailleurs pour leur pays amènent donc des Maliens à plaider en faveur d’une indulgence des Maliens vis-à-vis des chefs d’État de la CEDEAO qui n’agissent que pour l’intérêt supérieur d’un État membre de la communauté qu’ils n’ont aucun intérêt à voir sombrer dans une tyrannie. Votre Facebookan du jour !
Aguibou Bouare : redoutant la vice-présidence, la Cedeao avait-elle raison de craindre la coprésidence atypique ?
Dieu préserve notre patrie !
Adama Traore : Amen koro courage !
Ousmane Fomba : C’est inquiétant hein cher Président.
Mohamed Bill Traore : Comme s’ils craignaient de quelque chose pour le Mali.
Mahamadou Coulibaly : Président, franchement ces images ne sont pas rassurantes.
Mamadou Aliou Sidibe : C’est bien la Co-Présidence comme je le redoutais. Nous avons la confirmation avec les audiences accordées aux diplomates accrédités dans notre pays. Les deux présidents recevaient lesdits diplomates. Nous ne sommes pas sortis de l’auberge.
Si ça continue, nos PTF ne nous accompagneront pas le Mali.
Amadou Oumar Diallo : Le temps est bavard Président Aguibou Bouare
… tout finit par se savoir.
Doudou Ndao : Le positionnement de la CEDEAO me paraît inapproprié.
Joe N’daw : Comment ?
Doudou Ndao : Joe N’daw, vouloir maintenir les sanctions contre la République du Mali alors qu’il est établi une véritable volonté du Peuple malien d’adhérer au changement politique qui est en cours, notamment une équipe de transition démocratique et un gouvernement. Il n’appartient pas à un syndicat de Chefs d’État d’infliger des pressions qui ont pour but essentiel de préserver leurs propres statuts de Chefs d’État qui parfois constituant une atteinte à la constitution de leurs pays en la travestissant pour arriver à briguer un troisième mandat. Ceci, c’est encore une forme pire de coup d’État. Dans les régimes démocratiques, les décisions des dirigeants politiques impliquent la volonté des Peuples. Nul ne peut affirmer avec raison que la volonté des peuples de l’espace CEDEAO est d’infliger des sanctions au Peuple malien par le biais du pays. Avant toute prise de décision portant sur les sanctions contre le Mali, si chacun de ces Chefs d’État avait eu une attitude démocratique par la concertation du parlement de son pays pour fixer une décision qui serait apportée au nom de son pays, il n’y aurait aucunement une sanction contre le Mali. Et, seule la démocratie aurait gagné dans le cas en l’espèce que nous aurions pu enseigner dans nos Facultés de Droit et de Science politique, ayant pour bénéfice d’arriver à former davantage de cadres en intégrant des données en cours qui relèvent des faits précis et des idées politiques par la pratique des institutions pour une gouvernance démocratiquement exemplaire.
Diakaridia Mariko : C’est une prime au coup d’État à ne pas encourager.
Tidiani Sidibe : Ce bicéphalisme aura ses limites bientôt. La Cedeao a raison. Tous les ingrédients d’une transition instable sont réunis.
Moussa Diawara : mon frère, il faut aller au bout de tes idées.
Ousmane Bamia : Amen ! Vraiment les perspectives sont sombres.
Bakary Traore : Vérité absolue honorable !
Mamadou Yattassaye : La CEDEAO a vraiment raison sur le CNSP, le poste du vice-président n’est pas normal.
Salif Seydou : Comme disait E. MACRON, il est mieux qu’on nous donne plus de clarification sur ce poste, ses compétences et ses attributs.
Ibrahima Séméga : Bonjour Président bonjour chers tous. Goodluck Jonhatan a anticipé un avenir très très proche : après un ou deux mois voire un trimestre, Bah NDaw allait se démettre et laisser la place au vice-Président. C’est ce qu’a vu la CEDEAO et cet aspect comporte beaucoup de risques. Comme l’a dit un de nos frères sur votre page, les militaires n’ont pas dit leur dernier mot. Notre lueur d’espoir est en train de s’émousser au regard de tout ce que nous vivons en ce moment. C’est un drame cornélien. Le CNSP et le M5 n’embouchent pas la même flute et ceux qui hier étaient farouchement opposés à tout changement sont, comme en mars 1991, devenus les piliers de toutes les tractations. Nous restons donc à quai, mieux dans l’auberge. Que Dieu aide le Mali.
Mohamed Sacko : Il y a vraiment de quoi se méfier vu la tournure des choses.
Mohamed Sacko : Il y a vraiment de quoi se méfier vu la tournure des choses.
Source : INFO-MATIN